Bernard jeûne une semaine pour préserver sa santé. La crise du covid est-elle une crise nécessaire?
La semaine de jeûne de Bernard.
Eric GANDON : “Comment tu as vécu ces 7 jours de jeûne ?”
Bernard : “Je suis arrivé en bonne santé, et je repars en bonne santé, alors, on peut se poser la question : pourquoi faire un jeûne ? J’ai déjà expérimenté, il y a 2 ans, en Allemagne, pendant 12 jours. Avec ma femme, nous avons eu des effets bénéfiques. J’avais envie de renouveler l’expérience, j’allais un petit peu dans l’aventure, car je ne connaissais pas, mais je savais que de toute façon, le jeûne, je voyais ça comme un nettoyage, à la fois physique, mais aussi un nettoyage en profondeur, même spirituelle. En premier, c’est l’aspect physique qui m’importe.”
Jeûner, c’est compliqué ?
Eric GANDON : “C’était difficile ?”
Bernard : “Pas du tout, au contraire, je trouvais qu’il n’y avait pas assez de temps pour moi. On était bien occupé avec les ateliers, les intervenants, et tout le travail sur les émotions, qui m’a fait découvrir. C’est quelque chose que je connaissais un peu, mais vraiment en profondeur, et puis comment mettre en pratique justement tout ce travail dans ma vie avec les autres, ma vie de couple, avec mes enfants. Là, c’est bien.”
Bernard nous raconte comment il vit la crise du Covid.
Eric GANDON : “Comment tu vis la crise sanitaire, actuellement ?
Bernard : “Très mal. Bon, pas très mal, parce que j’ai une vie avec le yoga qui me guide, il faut être bien avec soi-même. Là, ce qu’il se passe dans le monde, c’est de la folie, avec toutes les décisions actuellement, le centre que je dirige, on va continuer à faire le yoga à la rentrée, après les vacances, parce que les consignes sont tellement interprétables, d’une préfecture à l’autre, c’est un peu tout et n’importe quoi. On prend les précautions, on observe, on se protège avec les masques, on nettoie les tapis, on fait ce qu’il faut pour rassurer les gens, car on est responsable. Mais ce n’est pas fini, ça va s’aggraver, et quand on voit sur le plan économique ce qu’il va se passer, le nombre de chômeurs qui ne va qu’augmenter, les magasins vont fermer. On a tous des emprunts, des remboursements de machine, et on a ça.”
Faire un travail sur soi nous aide à traverser cette crise ?
Eric GANDON : “Comment traverser cette crise sanitaire ?”
Bernard : “Je pense qu’il faut faire un travail sur soi. C’est la première chose, donc le jeûne, je pratique aussi la méditation, donc c’est d’essayer d’avoir une vie, où on est bien dans son être profond, et puis rayonner de ça autour de soi. On est dans un lieu tellement beau, tous les gens qui viennent nous disent que c’est super. Même avant de faire le cours, je suis déjà apaisé. Il faut être en paix, et rester tranquille. Allez dans des lieux où c’est porteur d’énergie.”
Eric GANDON : “Est-ce que tu crois que ce chaos est nécessaire pour quelque chose de nouveau ?”
Bernard : “Je ne sais pas si c’est nécessaire, car malheureusement, c’est une crise. Mais je me souviens d’une femme très remarquable, Christiane SINGER, qui a écrit le bienfait des crises. Il y a forcément quelque chose, derrière, qui n’est pas que négatif.”
“Quand on voit les résultats, c’est encourageant.”
Eric GANDON : “Merci beaucoup, tu as apporté de l’intérêt à ce que l’on a fait, et merci encore.”
Bernard : “J’ai également apprécié le groupe, avec des gens remarquable, et quand tu vois que certains font des kilomètres pour un jeûne de 4 semaines, chapeau. Surtout quand on voit les résultats, c’est encourageant.”
Voir également :
Planning des cures de jeûne hydrique