Les bienfaits du jeûne thérapeutique
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Plusieurs questions reviennent régulièrement quand on aborde la notion de jeûne :
- Comment est-il possible que l’on reste en vie alors que nous ne mangeons pas lorsque nous jeûnons ?
- Comment est-il possible que nous nous sentions de mieux en mieux lorsque nous jeûnons ?
- Pourquoi nos cellules continuent de fonctionner alors qu’elles ne peuvent pas vivre une fraction de seconde sans nourriture ?
- Comment le corps se nourrit pendant un jeûne ?
- Pourquoi les tumeurs, mastoses, scléroses, tissus vieillis disparaissent suite à la pratique du jeûne ?
- Pourquoi les organes vitaux, tels que le cœur et le cerveau ne perdent pas un milligramme ?
- Pourquoi dans certains cas l’ouïe s’améliore, la vue s’améliore, notre peau devient plus douce, notre visage devient plus coloré, nous guérissons de notre asthme, bronchite, mastose du sein, ulcère…
Et toutes ces questions sont bien naturelles. Mais pour y répondre, il est important de connaître les effets du jeûne sur notre corps, son fonctionnement et comment il impacte notre santé. Le jeûne… c’est quoi ? Pour qui ? Comment ? Où ? Quand ? Les réponses détaillées, c’est ici et maintenant pour tout savoir sur le jeûne et ses bienfaits.
Le jeûne hydrique, c’est quoi et ça sert à quoi ?
Avant de parler du jeûne hydrique, il est important de vous dire de ne pas vous lancer dans un jeûne long sans demander conseil à un spécialiste, idéalement votre médecin traitant, ou un médecin qui connait bien le jeûne. Par ailleurs, il est parfois préférable de faire des jeûnes courts et réguliers d’une journée que des jeûnes longs héroïques. Bien que pour les cancers et tumeurs, il faut prévoir des jeûnes longs de 26 à 40 jours. Il faudra alors se faire conseiller. Pour autant, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Alors, le jeûne c’est quoi et ça sert à quoi ?
Définition de jeûner
C’est l’abstention volontaire de nourriture à l’exception de l’eau !
On peut rester plusieurs semaines sans manger, mais seulement quelques jours sans boire. Nous n’avons pas beaucoup de réserve d’eau. Néanmoins, il y a des réserves de nourriture dans nos tissus.
Pourquoi, ce qui à première vue peut paraître absurde, se passer de nourriture peut en réalité nous permettre d’être en meilleure santé, voire de guérir dans certains cas ?
Comment expliquer cela ? Quelle en est la raison ? Si le jeûne améliore notre santé voire nous guérit, comment est-ce possible ? Par quel mécanisme ?
Jeûner pour améliorer la santé
Le jeûne est-il efficace pour telle ou telle maladie ? C’est la question qui revient le plus régulièrement pour les personnes intéressées par le jeûne. En effet, si ses bienfaits sur le poids et la vitalité sont plus largement connus, ses vertus thérapeutiques restent méconnues. Ainsi, le jeûne, de par son processus de détoxination, apporte des bienfaits salutaires. Mais il n’agit pas seul. D’autres facteurs sont tout aussi importants pour espérer des résultats probants sur votre santé tels que le réglage de votre alimentation, l’identification de vos freins par rapport à vos doutes, vos peurs, vos histoires personnelles, vos croyances limitantes et votre détermination à modifier des schémas très archaïques qui vous empêchent d’avancer.
Chaque individu est différent. Chaque histoire est différente et la maladie est à prendre en compte en fonction de tous ces paramètres. C’est pour cela aussi qu’au-delà du jeûne, nous vous aidons pendant nos séminaires à mieux vous connaître et vous accepter, chercher dans vos ressources et vos talents et vous aider à vous mettre en action pour avancer avec votre maladie ou votre problématique et non contre elle.
Le jeûne est efficace pour toutes les maladies. Il faut néanmoins s’assurer que votre maladie ne rentre pas dans les contre-indications au jeûne. Vous trouverez ici les contre-indications.
Comment fonctionne le jeûne sur les maladies ?
En réalité, le jeûne va intervenir sur votre organisme par au moins quatre mécanismes : le repos physiologique, l’activation des émonctoires, l’autolyse contrôlée des tissus vieillis, malades et tumoraux, et enfin la régénération avec production de cellules souches. Comment cela fonctionne concrètement ? Pourquoi le jeûne intervient dans la guérison physique ? Quels sont les enjeux pour la santé ? Toutes les réponses sont dans notre dossier complet !
Le repos physiologique, le premier mécanisme d’action du jeûne
Pour bien comprendre les effets du jeûne, prenons des exemples :
- Ulcère gastro-duodénal : lorsque la personne mange, il y a sécrétion de plusieurs litres de sucs gastriques par jour (la sécrétion d’acide). L’acide chlorhydrique de notre estomac est très acide (pH de 1,5 à 2). Il faut savoir que nous avons le même pH gastrique que les grands fauves ! Cette sécrétion très acide va empêcher la guérison de notre ulcère.
L’ulcère se produit, car il y a d’une part, un manque de facteurs protecteurs (bicarbonate et mucine) et d’autre part, sécrétion d’acide chlorhydrique. Les gens qui font un ulcère manquent soit de bicarbonate et de mucine, soit ils produisent en excès de l’acide chlorhydrique. Trois fois par jour, l’estomac est donc corrodé par sa propre sécrétion.
Lorsque l’individu jeûne, il va y avoir les premiers jours, une exacerbation de la maladie à cause de la sécrétion acide. Cela risque donc d’aggraver l’ulcère sur 24 à 48 heures. Néanmoins, ensuite l’estomac s’arrête spontanément de sécréter. Il réduit donc ses sécrétions gastriques et arrête de se contracter. La lésion arrête donc de subir des contractions et de l’afflux d’acide. Mise au repos, la muqueuse va enfin pouvoir se cicatriser. On comprend ainsi comment le jeûne permet de guérir un ulcère de l’estomac.
- L’insuffisance cardiaque : Le cœur se contracte normalement, selon les individus, de 60 à 80 fois par minute.
En jeûnant plusieurs jours, le rythme des pulsations va diminuer de 10 à 20 pulsations à la minute soit un cœur qui évacuait donc 100 cm3 de sang à chaque contraction (ne prenez pas les chiffres à la lettre c’est pour démontrer l’effet du jeûne, ce n’est pas un cours de mathématiques). Ce qui fait 6 litres de sang par minute. Soit encore en une journée 8 640 litres de sang propulsés par le cœur !
« Une belle machine n’est-ce pas ? »
Imaginez-vous diminuer les pulsations cardiaques de 20 pulsations à la minute. Vous réduisez dans votre journée de 25 % l’effort du cœur. Au lieu de 8 640 litres de sang, il n’y en aura que 6 480 litres. Le cœur fait ainsi une économie de 2,1 tonnes dans sa propulsion de sang par jour. Autrement dit le cœur se repose.
« Le cœur est dans une chaise longue durant le jeûne ! »
Comme le sang est débarrassé de ses déchets par le jeûne et qu’il est beaucoup plus fluide, plus léger, moins dense, le cœur cumule les économies. Au final, il ne fait plus que 40 à 50 % de son travail habituel. On conçoit donc pourquoi dans ces conditions, il peut s’autoguérir.
Tous les organes pendant le jeûne se mettent au repos. Le tube digestif, qui secrétait 7 à 10 litres de sécrétions par jour, va se mettre en repos fonctionnel. La muqueuse intestinale va devenir excrétante. Au lieu de faire passer des nutriments dans le sang pour nourrir les cellules, elle va filtrer le sang. L’intestin devient alors un organe filtre pendant le jeûne. À l’état normal, l’intestin est déjà un organe filtre. Néanmoins la filtration du sang par le colon est faible en dehors du jeûne. Pendant le jeûne, elle va s’activer, le colon devient ainsi un émonctoire supplémentaire. Le rein se met au repos, l’intestin se met au repos, le cœur se met au repos, l’estomac se met au repos. Et si l’on garde une activité douce et non stressante, c’est la quasi-totalité des organes qui se mettent au repos. C’est pourquoi le jeûne est considéré comme un repos physiologique. Les organes se reposent…
L’activation des émonctoires, le second effet du jeûne
Faites vous-même l’expérience de ne pas manger un soir ou prenez un repas de velouté de pomme de terre. Le lendemain, jeûnez toute la journée et le soir examinez votre langue. Elle est recouverte d’une matière blanche verdâtre, vous avez mauvaise haleine, vos urines sont très foncées.
Que s’est-il donc passé ?
Toute la vitalité qui était distribuée à mastiquer, à absorber, à digérer, toute cette vitalité, n’est pas utilisée à ces fins. Elle devient disponible sur le plan de l’élimination. Les reins s’activent (les urines sont foncées), les poumons éliminent les toxines du sang (on a une mauvaise haleine), la peau élimine (la sueur devient forte). Ce sont les caractéristiques d’un corps qui se détoxine. Le jeûne guérit, car il détoxique.
La santé, c’est l’équilibre entre la production et l’élimination des déchets. La santé c’est 5 ouvriers qui entrent les déchets (toxines exogènes, additifs de synthèse, toxines intestinales, catabolites cellulaires, excès alimentaires) et 5 ouvriers qui sortent les déchets (foie, colon, reins, poumons, peau).
Pendant le jeûne, il y a moins de déchets produits. Il n’y a plus que les résidus de métabolisme et les cadavres cellulaires. Il n’y a donc plus que 2 ouvriers qui entrent les déchets et toujours 5 qui éliminent les déchets. De plus, ces 5 ouvriers reçoivent 3 fois plus de vitalité, aussi ils s’activent. Forcément, l’organisme se désintoxique. La production de déchets est réduite et l’élimination est augmentée.
Même s’il y avait une forte accumulation de déchets, comme la sortie des déchets devient plus rapide que l’entrée, le corps se nettoie !
Après quelques jours de jeûne, le gros des déchets étant éliminé, les émonctoires se mettent eux aussi au repos et se mettent en phase avec la production de déchets. Ils n’éliminent alors que le peu de déchets produits par le corps (cellules mortes et résidus du métabolisme).
La vitalité est alors disponible pour bouger plus ! Nous avons une forte vitalité et nos sens sont hyper actifs !
L’autolyse contrôlée des tissus vieillis, malades et tumoraux, le troisième acte du jeûne
Les 100 000 milliards de cellules dont nous sommes formés ne peuvent pas rester une fraction de seconde en vie, sans glucose, sans acide gras, sans vitamines, sans acides aminés, sans glycérol, sans minéraux ou sans oligo-éléments.
Même pas une seconde !
On reste en vie alors que nous ne mangeons plus ! Comment cela se fait-il ? Il y a un mystère…
En réalité ce mystère n’est qu’apparent !
Tout simplement, quand nous jeûnons les cellules sont quand même nourries. Le corps reçoit de la nourriture non pas à travers le tube digestif, mais il reçoit de la nourriture de lui-même. Le corps s’autophage. Il s’autodigère, il s’autolyse. Quand on jeûne, au lieu que des enzymes soient déversées dans le tube digestif, des enzymes sont sécrétées par toutes nos cellules et déversées dans le sang. Ces enzymes-là sont douées d’une intelligence spéciale, elles vont attaquer certains tissus pour nourrir les autres. C’est-à-dire que le tissu musculaire va être auto digéré pour donner des acides aminés. Les protéines vont être transformées en pectines puis en acides aminés qui vont nourrir les tissus vitaux. Le tissu graisseux est transformé en acide gras et en glycérol. Dans les cinq premiers jours de jeûne, c’est la protéolyse, la lyse du tissu musculaire qui domine. Après cinq jours de jeûne, c’est la lipolyse, l’autolyse du tissu graisseux qui domine.
Mais ce qui subit l’autolyse avant tout, et c’est pour cela que le jeûne guérit, ce sont les tissus vieillis, sclérosés, tumoraux. L’intelligence cellulaire et enzymatique de notre corps va attaquer en nous ces tissus dégénérés. Et les acides aminés de cette autophagie, de cette autolyse des tissus malades vont servir à nourrir les tissus vitaux. C’est cela qui est extraordinaire !
Le processus protéolytique est dirigé avec une intelligence fantastique !
Même après trois semaines de jeûne, le cœur n’a pas perdu un milligramme, le cerveau n’a pas perdu un milligramme, les glandes endocrines n’ont pas perdu un milligramme. Les tissus subissent l’autolyse en raison inverse de leur importance pour pérenniser la vie. Plus le tissu est vital pour la conservation de la vie, plus ce tissu est nourri et protégé. Plus le tissu est pathologique ou non essentiel et plus il subit l’autolyse. Le processus est dirigé avec une intelligence fantastique !
Les mastoses du sein par exemple disparaissent durant un jeûne !
Après un jeûne assez long, les gros organes comme le foie et les reins subissent une autolyse. Ils perdent 25 à 30 % de leur poids, mais c’est sans danger. Lorsqu’un foie perd 50 % de son volume, il lui faudra seulement deux mois pour se reconstruire, le foie se régénère très vite.
C’est pour cela que dans des cas bien précis, les personnes retrouvent l’ouïe, d’autres améliorent leur vue. Ce n’est possible bien entendu que lorsque les dégâts ne sont pas irréversibles et lorsqu’ils sont apparus progressivement.
Pour quelles maladies ?
Le jeûne fonctionne bien pour tout type d’asthme, les bronchites chroniques, les maladies de peau, les problèmes cardio-vasculaires, les maladies articulaires, les maladies du tube digestif et du foie, les problèmes cutanés, le vieillissement et la plupart des maladies chroniques.
Les contre-indications ?
Les contre-indications au jeûne sont le diabète, la tuberculose évolutive, la myopathie, l’obésité avec insuffisance émonctorielle, la peur du jeûne. Il faut toujours vérifier avec votre médecin traitant que vous n’avez pas de contre-indications au jeûne.
Petite histoire :
Dans la nature, les animaux jeûnent pour accompagner les grandes transformations. Le têtard pour se transformer en grenouille va jeûner, il autolyse sa queue pour former ses pattes. La chenille devient chrysalide, tous ses tissus subissent alors l’autolyse pour former le papillon.
Système immunitaire plus performant, régénération de la moelle osseuse, production de cellules souches
La quatrième raison qui fait que le jeûne est performant contre les maladies est qu’il y a un transfert de la vitalité disponible vers le système immunitaire durant cette période. Et comme le démontre Valter Longo dans son étude, les cellules souches sont produites en masse à compter du 3ième jour de jeûne. Donc, le système immunitaire est boosté par cet apport de nouvelles cellules et par le transfert de vitalité qui lui est alloué. Le système plus performent va pouvoir mieux identifier les problèmes et les solutionner, que ce soit les cellules cancéreuses ou les virus ou les bactéries. D’ailleurs, quand nos parents étaient malades avant-guerre, on leur disait de se mettre au lit et à la diète pendant 3 jours. Et la plupart du temps au bout de 3 jours, la santé revenait.
De nos jours, nous n’avons ni le temps ni la patience de jeûner pendant 3 jours alités. Aussi, nous préférons prendre des médicaments, des calmants et des antibiotiques, alors que la plupart des maladies pourraient se régler juste en jeûnant 3 jours. Il suffit de s’aliter et de jeûner et le système immunitaire débarrasse le corps des bactéries et des virus qui sont présents pour retrouver l’équilibre qui était perdu.
Valter longo explique : « Le jeûne donne le feu-vert aux cellules souches pour qu’elles s’activent et commencent à proliférer jusqu’à reconstruire l’ensemble du système immunitaire. Et l’autre bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties vieillies, endommagées et inefficaces, au cours du jeûne. Si vous partez d’un système immunitaire fortement endommagé par la chimiothérapie ou le vieillissement, les cycles de jeûne peuvent littéralement générer un nouveau système immunitaire ».
Texte inspirée de ma formation en naturopathie avec Robert Masson.
Témoignages
Marichen, Cancer colon, tâche au foie et poumons.
Elle nous écrit après ses 40 jours de jeûne et un scanner : Je n’ai plus de tâche au foie ni aux poumons les médecins voulaient refaire une IRM ( ils ont dit qu’il doit y avoir une erreur ). Pour l’instant le transit est bon et je n’ai plus de douleurs à l’estomac.
Cures de jeûne et naturopathie
Vidéos – Eric Gandon
Comment jeûner ?
4 bonnes raisons pour jeûner
Pourquoi le jeûne est bon pour la santé ? Pourquoi jeûner ? Jeûner bon pour la santé.
Le jeûne Thérapeutique , avec Robert Masson, Thierry de Lestrade. Pourquoi jeûner?
Bonjour,
Tout d’abord merci pour ce site et les informations précieuses fournies !
J’ai 46 ans, mesure 1,73 pour 95 kg (donc en surpoids) en début de jeûne (87 kg aujourd’hui).
Je suis aujourd’hui à mon douzième jour de jeûne à l’eau. J’ai entamé ce jeûne suite à des douleurs gastriques en fin de nuit en dessous du sternum.
J’ai déjà été sujet à un reflux gastro-oesophagien. Par contre j’ai toujours eu des flatulences et éructations, il me semble au-dessus de la normale pendant des années (et sans résolutions par des cures de probiotique).
J’ai aussi entamé des démarches pour faire un état des lieux médical (bilan sanguin revalant la présence d’une inflammation, échographie abdominale [OK] et une endoscopie [endoscopie, gastroscopie]).
Pendant mon jeûne et jusqu’à présent mes symptômes d’éructations sont toujours présents et les flatulences très très rarement.
J’ai fait l’hypothèse que mon microbiote déséquilibré ne se remet pas tout seul à l’équilibre (peut-être une prolifération bactérienne qui est toujours présente et produit ces gaz).
Voici mes questions :
1. Est-ce que la poursuite du jeûne pourrait rétablir seule ce déséquilibre (je souhaite poursuivre le jeûne jusqu’à une durée de 21 jours avec une remontée alimentaire progressive sur 20 jours) ? Dois-je poursuivre ce jeûne plus loin que ces 21 jours (une durée max de 40 jours avait été évaluée pour mes mensurations) pour voir un changement ?
2. Faut-il que je rétablisse ce déséquilibre par l’apport de jus (betteraves…..) et minéraux qui serait susceptible de rétablir cet équilibre ?
3. Je dois faire les examens d’endoscopie le 10 mars pendant ma remontée alimentaire. Dois-je repousser cet examen du fait de la physiologie de mon système digestif à ce moment-là ?
Bonjour Jptlse,Oui c’est bien de continuer le jeûne, vous avez les réserves pondérales pour y arriver.
Pour bien réussir votre jeûne abandonnez-vous au processus et arrêter de vous poser toutes ces questions.
C’est normal d’avoir des rots, c’est ne pas avoir de rots qui n’est pas normal. Il est normal d’avoir des rots même durant le jeûne.
Les reflux gastriques acides hors jeûne sont généralement liées à des erreurs alimentaires, suralimentation, mauvaise associations alimentaires, mauvaise mastication…
Le jeûne vous aidera mais c’est surtout le changement d’hygiène de vie et d’hygiène alimentaire qui vous permettra de ne plus avoir de reflux. 95% des personnes qui s’inscrivent à nos cures et qui souffrent de reflux gastrique acide, voient leur soucis partir dès le changement alimentaire. Bonne soirée,
Eric Gandon
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre site riche d’informations et de conseils.
Je souhaiterais vous poser deux questions qui sont les suivantes :
je pratique le jeûne intermittent (un repas par jour, le soir) depuis 5 ans et aimerais savoir si un jeûne de 21 jours sans préparation préalable est envisageable ou cela présente-t-il des risques ?
La seconde question concerne la maladie de Raynaud dont je souffre depuis toujours. Pensez-vous qu’un jeûne long puisse permettre de s’en débarrasser ?
Merci par avance pour votre aide et retour.
Bien à vous.
Bonjour Cyprien,
Si cela fait 5 ans que vous mangez un seul repas par jour, vous semblez en effet bien préparé pour un jeûne long. Néanmoins, il est bon de faire quelque jeûne de trois jours avant un jeûne long. vérifier aussi votre poids. Voir ici. Combien de temps jeûner..
Pour la maladie de raynaud, vous trouverez plus de succès en modifiant votre alimentation. On soigne bien cette maladie en se minéralisant. Huitres, soupe d’ortie, viande. On arrête totalement les fruits crus, le vinaigre, jus de fruits crus, jus de citron. On prend des protéines animales (viandes, œuf, poisson à chaque repas). Tester ici votre hygiène de vie. Vous pouvez aussi prendre Ecomer.Bonne journée, Eric Gandon