Michel vient faire un jeûne hydrique de 28 jours pour faire reculer les douleurs de polyarthrite rhumatoïde. Après plusieurs traitements sans résultats, il retrouve une bonne santé.
Michel nous explique pourquoi il a décidé de jeûner.
Eric GANDON : “Bonjour Michel. Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?”
Michel : “Je suis éleveur, donc je vis au rythme des animaux, des saisons. Je disais à un jeûneur qui me posait la question, je suis comme un Gaulois. Je vis vraiment au rythme des animaux.”
Eric GANDON : “Pourquoi jeûner ?”
Michel : “J’ai commencé par une arthrose du genou. J’ai fait des traitements pour essayer de réduire la douleur, et on me considérait trop jeune pour faire des prothèses, donc j’ai été dans le cheminement médical normal qui était d’attendre, sauf qu’à un moment donné, je ne pouvais plus travailler, c’était localisé au genou. Aux deux genoux. C’était très inflammé, et beaucoup d’eau. Un jour, ma rhumatologue m’a dit que l’arthrose n’expliquait pas tout, et qu’il y avait forcément autre chose. C’est là où le verdict de la polyarthrite est tombé. C’est une maladie auto-immune, c’est une maladie inflammatoire. Quelqu’un de normal, son immunité protège ses cartilages, mais moi, je détruis mes cartilages. En 2015, j’ai fait une ostéotomie, c’est-à-dire que l’on considérait que j’avais qu’un côté de l’articulation où mon cartilage était détruit. On met une petite cale de façon à user le genou. Le problème, c’est que la polyarthrite n’était pas détectée, et ça a été un boulot de titan, et j’ai marché 1 mois avec une infiltration. Je voulais suivre le protocole médical, et avancer dans mon travail. J’attaque un traitement contre la polyarthrite. Etant donné que j’avais une polyarthrite en plus de l’arthrose, je détruisais mon cartilage, et ça a été voué à l’échec. Il n’y a eu aucun résultat.”
Les décisions de Michel sur sa maladie.
Eric GANDON : “Qu’est-ce que tu as fait du coup ?”
Michel : “J’ai fait la prothèse pour pouvoir marcher. J’ai commencé le traitement favori des polyarthrites, c’était le méthotrexate, donc je suis rentré complètement dans le protocole. Dans un premier temps, on m’a dit qu’il fallait 1 mois pour être imprégné. Mais en fait de compte, c’était de pire en pire. A la base, je n’avais pas de problèmes de mains, ni de poignets, mais je ne pouvais plus serrer les mains ou les poignets au final. On m’a dit que ce n’était pas grave, et qu’il fallait 2 mois pour être imprégné. Donc j’ai insisté, et au bout de 3 mois, je n’étais soit disant pas encore imprégné, et avec la cortisone, la douleur n’empirait pas, mais elle ne s’enlevait pas non plus. Au bout de 8 mois, j’ai à nouveau rendez-vous avec le rhumatologue, qui m’expliquait qu’il fallait partir sur une biothérapie, mais comme je devais faire une prothèse de l’autre côté, il fallait l’arrêter, donc il fallait mieux continuer avec la cortisone. Au final, j’ai dit stop. Je suis mieux sans traitement, je marche correctement, donc j’ai dit qu’on verrait ce qu’il se passe. Il s’est mis dans toutes ses colères. Je ne suivais pas le chemin qu’ils ont l’habitude d’appliquer, car j’ai décidé d’enlever le méthotrexate. Cela faisait 8 mois, et j’étais toujours pire, qu’avant. C’est vrai que, depuis, j’ai vagué comme j’ai pu. Là, j’étais dans l’obligation de prendre une décision. Je voulais explorer cette piste du jeûne pour essayer d’obtenir cette guérison.”
Comment Michel a trouvé Eric GANDON ?
Eric GANDON : “Comment tu as fait pour nous trouver ?”
Michel : “Je ne suis pas doué avec l’informatique, donc je n’avais pas réussi à te trouver. J’étais prêt à suivre le jeûne avec la personne qui me conseillait, mais lui, par contre, n’accompagnait pas les gens. Il n’y avait pas d’accompagnement. J’étais prêt à partir sur ce système-là. Mon médecin ne me décourageait pas du tout, mais voulait me suivre, pour voir si ma santé suivait. Il m’a encouragé à venir te voir, et il attend mon retour. Si c’est bénéfique, il est prêt à encourager. C’est vraiment chouette.”
Voir également :
Planning des cures de jeûne hydrique